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Diritti di traffico: la sfida africana per la mobilità e lo sviluppo

  • Immagine del redattore: Daniela Giuffrida
    Daniela Giuffrida
  • 27 apr
  • Tempo di lettura: 5 min

Aggiornamento: 1 giu

(Scorri verso il basso per leggere la versione in francese.)


In Africa, i diritti di traffico aereo sono ancora fortemente influenzati da vecchi accordi bilaterali risalenti all'epoca coloniale. Questi trattati, spesso obsoleti e squilibrati, limitano non solo la concorrenza tra compagnie aeree ma anche la frequenza dei voli, contribuendo a mantenere alti i costi per i viaggiatori. I principali penalizzati sono proprio gli emigranti africani, costretti a sopportare tariffe elevate e servizi scadenti.

La diaspora africana: una risorsa trascurata per la crescita

Le diaspore africane rappresentano una fonte cruciale di domanda per il trasporto aereo, alimentando il traffico commerciale verso il continente. Tuttavia, le autorità nazionali sembrano trascurare il loro potenziale economico. Se l'Africa vuole mantenere le promesse politiche fatte ai propri cittadini all'estero, deve urgentemente rivedere e aggiornare gli accordi sul traffico aereo, migliorando la mobilità delle persone e delle merci.

ZLECAf (Zona di libero scambio continentale africana) e SAATM (Mercato unico africano per il trasporto aereo) sono iniziative promettenti che vanno supportate e ampliate. Esse offrono un'opportunità storica per integrare meglio i mercati africani e facilitare gli scambi, ma richiedono il coraggio politico di abbattere le vecchie barriere burocratiche.

Costruire hub aerei senza escludere le compagnie locali

Molti paesi africani puntano alla costruzione di hub aerei internazionali per posizionarsi come snodi strategici nel traffico globale. Tuttavia, questa ambizione rischia di avvantaggiare solo le grandi compagnie straniere se non si garantisce l'accesso equo anche alle imprese africane. Gli investimenti infrastrutturali devono andare di pari passo con una revisione degli accordi esistenti, per evitare che gli hub si trasformino in strumenti di esclusione.

Accordi bilaterali squilibrati: l'esempio franco-africano

In particolare, i vecchi accordi tra alcuni paesi africani e la Francia risultano ormai anacronistici. Eredi del periodo post-coloniale e delle relazioni costruite attorno alla defunta Air Afrique, questi trattati favoriscono sproporzionatamente le compagnie europee.

Molte compagnie africane faticano infatti a ottenere rotte e frequenze verso l'Europa, a causa di barriere commerciali nascoste nei cosiddetti "diritti di traffico". Questi diritti, negoziati bilateralmente, proteggono gli interessi delle imprese europee limitando l'accesso ai mercati più redditizi, come dimostrato dalla preferenza accordata agli aeroporti secondari per le compagnie africane.

Gli stratagemmi delle compagnie europee

Le compagnie aeree europee spesso aggirano le normative internazionali, come la 5ª libertà dell'aria che regolamenta il diritto di trasportare passeggeri tra due paesi terzi. In Senegal, ad esempio, alcune note compagnie effettuano voli tra Dakar, Gambia, Capo Verde e Guinea mascherandoli come scali tecnici per attività commerciali, utilizzando Dakar come base di raccolta merci e passeggeri.

Altre compagnie adottano pratiche simili, facendo "collezione" di merci e passeggeri destinati alle grandi città europee, a scapito delle compagnie locali. Air France, dopo essere stata esclusa dal mercato dell'AES (Alleanza degli Stati del Sahel), avrebbe perso fino a 65 milioni di euro. Tuttavia, la compagnia continua a cercare vie alternative con l'aiuto di "paesi partner gestibili" per mantenere la propria presenza nella subregione.

Una nuova agenda per il futuro del trasporto aereo africano

Il tema dei diritti di traffico è centrale per lo sviluppo economico africano. Una revisione complessiva degli accordi di trasporto, sia all'interno del continente sia con le altre regioni del mondo, è indispensabile. Armonizzare le normative, rafforzare le infrastrutture aeroportuali e favorire una cooperazione più stretta permetterebbe non solo di stimolare il commercio intra-africano, ma anche di aumentare il peso dell'Africa nell'economia globale.

Questa trasformazione richiederà il coinvolgimento congiunto di governi, settore privato e istituzioni internazionali. È necessario creare un ambiente favorevole alla crescita delle compagnie aeree africane, che possa finalmente renderle competitive su scala mondiale.

La nascita di un operatore aereo regionale comune, come auspicato da alcuni paesi membri dell'AES, potrebbe essere un passo decisivo in questa direzione. Non si tratta solo di facilitare il viaggio, ma di costruire un vero e proprio strumento di sovranità economica continentale.


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Droits de trafic : le défi africain pour la mobilité et le développement

Les accords bilatéraux hérités freinent la croissance des compagnies nationales

En Afrique, les droits de trafic aérien sont encore largement influencés par d'anciens accords bilatéraux datant de l'époque coloniale. Ces traités, souvent obsolètes et déséquilibrés, limitent non seulement la concurrence entre compagnies aériennes, mais aussi la fréquence des vols, contribuant ainsi à maintenir des coûts élevés pour les voyageurs. Les principaux pénalisés sont notamment les émigrés africains, contraints de supporter des tarifs exorbitants et des services de faible qualité.

La diaspora africaine : une ressource négligée pour la croissance

Les diasporas africaines représentent une source cruciale de demande pour le transport aérien, alimentant le trafic commercial vers le continent. Pourtant, les autorités nationales semblent négliger leur potentiel économique. Si l'Afrique souhaite tenir les promesses politiques faites à ses citoyens vivant à l'étranger, elle doit de toute urgence revoir et actualiser les accords sur le trafic aérien, afin d'améliorer la mobilité des personnes et des marchandises.

ZLECAf (Zone de libre-échange continentale africaine) et SAATM (Marché unique africain du transport aérien) sont des initiatives prometteuses qui doivent être soutenues et élargies. Elles offrent une opportunité historique d'intégrer davantage les marchés africains et de faciliter les échanges, mais nécessitent un courage politique pour démanteler les anciennes barrières bureaucratiques.

Construire des hubs aériens sans exclure les compagnies locales

De nombreux pays africains ambitionnent de construire des hubs aériens internationaux pour se positionner comme des carrefours stratégiques du trafic mondial. Cependant, cette ambition risque de profiter uniquement aux grandes compagnies étrangères si l'accès équitable des entreprises africaines n'est pas garanti. Les investissements dans les infrastructures doivent impérativement s'accompagner d'une révision des accords existants, pour éviter que ces hubs ne deviennent des instruments d'exclusion.

Accords bilatéraux déséquilibrés : l'exemple franco-africain

En particulier, les anciens accords entre certains pays africains et la France apparaissent aujourd'hui complètement dépassés. Hérités de l'ère post-coloniale et des relations tissées autour de la défunte Air Afrique, ces traités favorisent de manière disproportionnée les compagnies européennes.

De nombreuses compagnies africaines peinent à obtenir des liaisons et des fréquences vers l'Europe en raison de barrières commerciales cachées derrière les fameux "droits de trafic". Ces droits, négociés bilatéralement, protègent les intérêts des entreprises européennes en limitant l'accès aux marchés les plus rentables, comme en témoigne la contrainte faite aux compagnies africaines d'opérer principalement depuis des aéroports secondaires.

Les stratagèmes des compagnies européennes

Les compagnies aériennes européennes contournent souvent les normes internationales, comme la cinquième liberté de l'air qui encadre le droit de transporter des passagers entre deux pays tiers. Au Sénégal, par exemple, certaines compagnies connues opèrent entre Dakar, Gambie, Cap-Vert et Guinée, en dissimulant ces activités commerciales sous le prétexte d'escales techniques, utilisant Dakar comme base de collecte de marchandises et de passagers.

D'autres compagnies appliquent des pratiques similaires, "collectant" des marchandises et des passagers destinés aux grandes villes européennes, au détriment des transporteurs locaux. Air France, après avoir été exclue du marché de l'AES (Alliance des États du Sahel), aurait perdu jusqu'à 65 millions d'euros. Pourtant, la compagnie multiplie les stratégies et manœuvres, avec l'aide de "pays partenaires gérables", pour conserver son influence dans la sous-région.

Une nouvelle feuille de route pour l'avenir du transport aérien africain

La question des droits de trafic est essentielle pour le développement économique de l'Afrique. Une révision complète des accords de transport, aussi bien à l'intérieur du continent qu'avec d'autres régions du monde, est indispensable. Harmoniser les réglementations, renforcer les infrastructures aéroportuaires et promouvoir une coopération plus étroite permettraient non seulement de stimuler le commerce intra-africain, mais aussi d'accroître la place de l'Afrique dans l'économie mondiale.

Cette transformation nécessitera l'engagement conjoint des gouvernements, du secteur privé et des institutions internationales. Il est urgent de créer un environnement favorable à la croissance des compagnies aériennes africaines pour qu'elles puissent enfin rivaliser sur la scène mondiale.

La création d'un opérateur aérien régional commun, comme envisagé par certains membres de l'AES, pourrait constituer une étape décisive. Il ne s'agit pas seulement de faciliter les déplacements, mais de construire un véritable instrument de souveraineté économique continentale.


Alioune Ndiaye - Daniela Giuffrida

Africa7/GNS PRESS ASSOCIATION


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